Date/heure - lundi 27 mai 2024 de 19h30 à 22h00
Lieu : Organisé par Arlette et Daniel 1233 Bernex (GE)
Frédéric Bobin interprète Bernard Lavilliers
Nous en rêvions… Il l’a fait !
« J’ai eu souvent le grand plaisir de jouer pour l’Ère des Belles… au fil des rencontres, des liens forts se sont tissés autour de notre passion commune de la chanson… Lors des après-concerts, on évoquait les nombreux artistes dont le répertoire était cher à nos cœurs, mais indiscutablement, celui qui revenait le plus souvent était… Bernard Lavilliers !
Un jour, autour de la table où l’on prenait le brunch, j’ai pris ma guitare et j’ai chanté une ballade de Lavilliers extraite de son album culte O Gringo de 1980.
Je n’avais que deux ans lorsque cet album est sorti – je l’ai découvert plus tard avec ses tubes comme Noir et blanc ou On the road again – mais il me semble que les chansons de Lavilliers (même ses premières) m’ont toujours été familières.
Moi, le lyonnais d’adoption né dans une petite ville ouvrière frappé par le chômage et qui passe ma vie sur les routes de France et d’ailleurs pour chanter mes folksongs depuis vingt ans, je me suis toujours senti proche de ce stéphanois au grand cœur, un peu baroudeur, un peu mytho, fan de Léo Ferré et d’Aragon, qui sait si bien nous embarquer dans ses histoires fascinantes, dans ses combats sociaux mais aussi dans sa poésie et sa tendresse qu’il porte sur des sonorités rocks, des rythmes sud-américains ou des arpèges de guitare obsédants.
Quand Marif et Viviane m’ont demandé si je voulais bien leur offrir ce cadeau pour les 20 ans de l’Ère des Belles, c’est-à-dire chanter, seul avec ma guitare, quelques chansons de Lavilliers, en toute intimité, comme si nous étions tous autour d’une table ou autour d’un feu… j’ai eu très envie de relever le défi. Pour le partage. Pour le plaisir. Pour l’amitié.
Pas facile de chanter Bernard… mais je le chanterai à ma façon en embrassant toute sa carrière, des premières pépites (Betty, Attention fragile) jusqu’à ses classiques plus récents (Les mains d’or, L’espoir) en passant par ses immenses tubes des années 80 (Stand the ghetto, Idées noires) mais aussi en faisant quelques détours par des chansons moins connues mais tout aussi belles et fortes. »
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